Choisir une forme narrative : thème, fil conducteur et cohérence
Bienvenue sur Psycho-Plume ! Si tu veux écrire ton histoire mais ne sais pas par où commencer, tu voudras sans doute lire mon guide “Écrire son histoire sans se perdre” : clique ici pour le télécharger gratuitement 📘 Ravie de te revoir sur Psycho-Plume 🌿 Si l’idée d’écrire ton histoire te suit depuis un moment, je t’offre un guide pour t’aider à structurer ton récit en douceur. 📘 Clique ici pour le télécharger gratuitement Écrire son autobiographie est un projet à la fois intime et exigeant. Au moment de poser ses souvenirs sur la page, une question surgit rapidement : quelle forme donner à ce récit de vie ? Doit-on suivre…
Le pacte autobiographique : oser se dire à soi-même et aux autres
Écrire sa vie, c’est franchir une frontière invisible.Ce n’est pas seulement accumuler des souvenirs, ni aligner des dates. C’est accepter de se montrer tel que l’on est — ou tel qu’on se perçoit aujourd’hui. Derrière chaque récit de soi se cache une promesse, parfois consciente, parfois muette : « Je vais dire vrai. » Vrai à ma manière, avec mes mots, mes silences, mes hésitations. Cette promesse n’est pas un détail. Elle est au cœur de l’autobiographie. C’est ce que le critique Philippe Lejeune a nommé en 1975 le pacte autobiographique : un engagement entre celui qui écrit et celui qui lit, mais aussi un dialogue intime avec soi-même. Avant même de poser la…
Quand les souvenirs débordent : comment écrire son autobiographie sans se perdre
Quand la mémoire s’invite toute entière Tu t’assois pour écrire.Le carnet est ouvert, le stylo prêt.Et soudain, une odeur, un mot, un bruit venu de dehors… Des images affluent par vagues :— Le jour où tu as quitté ta maison d’enfance.— Le parfum des draps séchés au soleil chez ta grand-mère.— La dispute qui t’a laissé·e sans voix pendant des années.— Les rires, les silences, les gestes oubliés qui reviennent comme s’ils avaient attendu derrière une porte. Ces souvenirs se pressent, se bousculent, s’interrompent. Tu ne sais plus par où commencer. Chaque phrase t’ouvre une autre porte, et bientôt tu te retrouves au milieu d’un labyrinthe de mémoire. Écrire son…
Par où commencer quand on veut écrire sa vie ?
5 portes d’entrée simples pour débuter une autobiographie Il y a cette envie, diffuse ou insistante.Écrire sa vie. Poser les mots. Rassembler les fragments. Témoigner. Se comprendre.Et puis il y a le vertige : Par où commencer ? Faut-il raconter tout ? Revenir au tout début ?Faut-il écrire dans l’ordre ? Avoir une mémoire parfaite ?Est-ce que mon histoire “vaut” quelque chose ?Et si je réveillais des choses trop lourdes ?Et si ce n’était pas bien écrit ?Et si je n’avais rien d’intéressant à dire ? Tu n’es pas seule à te poser ces questions. Elles reviennent chez presque toutes les personnes que j’accompagne dans l’écriture de leur vie.Et elles ont…
Écrire quand on ne va pas bien : faut-il forcer ou attendre ?
Il y a des jours où la page nous fait peur. Des heures où l’on sent l’écriture tout près, presque au bord des lèvres — mais rien ne vient. Ou alors, ce qui vient semble trop lourd, trop fragile, ou trop confus pour être couché noir sur blanc. Faut-il forcer l’écriture, comme on se pousserait à sortir marcher sous la pluie ? Ou faut-il, au contraire, attendre que l’élan revienne de lui-même, comme une marée discrète qui finirait par recouvrir le sable sec ? La question n’est pas nouvelle. Derrière cette hésitation — écrire ou ne pas écrire — se joue un rapport intime à soi, à la douleur, à…
Les 3 livres qui ont changé ma vie (et ma manière d’écrire)
Quand un livre devient un seuil Certains livres ne sont pas seulement des lectures. Ils sont des seuils. On les ouvre un jour, sans savoir qu’ils vont nous ouvrir en retour. Ils deviennent des balises dans notre histoire, des éclaireurs dans la nuit. Ils nous accompagnent bien après la dernière page, comme des voix intérieures qui continuent de murmurer : « Ose ». Dans mon parcours, l’écriture a toujours été là, tapie dans l’ombre, à la fois désir et crainte. Écrire… mais comment ? Avec quelle légitimité ? Et pour dire quoi ? Longtemps, j’ai cru que la littérature appartenait à une élite, que les écrivains étaient nés sous une…
Et si nous étions tous sensibles ? — Repenser l’hypersensibilité autrement
Introduction : Et si ce n’était pas une étiquette ? Il y a des jours où tout semble plus intense.Une remarque de travers te fait pleurer.Un souvenir t’envahit au feu rouge.Un regard trop appuyé te coupe les jambes.Tu te dis que tu es “trop”.Trop fragile, trop intense, trop poreuse.Tu lis quelque part que tu es “hypersensible”.Et ça te rassure… un peu. Mais si, au fond, cette sensibilité n’était pas un “trop”, mais un encore ?Si ce que tu ressens n’était pas un excès, mais une manière vivante d’habiter le monde ?Et si l’hypersensibilité n’était pas un diagnostic… mais un refus d’être anesthésié·e ? Aujourd’hui, ce qu’on appelle hypersensibilité est parfois présenté comme une étiquette…
Écrire pour retrouver la joie : un chemin doux après le burn-out, la fatigue ou le doute
Introduction : quand la joie semble absente Il y a des périodes de vie où l’on ne sait plus très bien où est passée la joie. Non pas le bonheur bruyant, l’euphorie ou l’optimisme de surface. Mais cette joie plus profonde, plus tranquille, qui ressemble à une chaleur discrète sous la peau, un regard qui s’éclaire, une envie de chanter sans raison. Cette joie-là, certaines personnes la perdent sans bruit. Elle glisse doucement, aspirée par le trop-plein de responsabilités, les chocs de l’existence, les longues traversées de vide. On parle alors de fatigue, de lassitude, de manque d’élan. On se sent loin de soi, déconnectée, comme anesthésiée. Dans ces moments,…
Pourquoi je n’arrive pas à passer à l’action – Et comment l’écriture peut réenclencher l’élan
« Je voudrais agir, mais je n’y arrive pas. » « Je suis fatiguée de remettre à plus tard. » « J’ai envie, mais je suis figé(e). » Ces phrases, tu les as peut-être déjà prononcées ou pensées en silence. Elles résonnent chez beaucoup d’entre nous, souvent dans les périodes où l’élan nous a quitté, où l’on se sent déconnecté de soi, du monde, du mouvement. Et si, au lieu de se forcer à agir, on acceptait d’abord de plonger dans ce silence ? Et si, à travers l’écriture, on pouvait retrouver un chemin vers l’action — non pas l’action impérative, mais celle qui émerge, douce, organique, ancrée dans un…
Comment aller au bout d’un projet d’écriture quand on doute, qu’on fatigue, qu’on vacille
Il m’a fallu deux ans pour écrire Psychothérapeute. Pas parce que je manquais d’inspiration — mais parce que, pendant que ce roman prenait forme, je donnais aussi naissance à un autre projet : Psychoplume. Un espace d’écriture, d’accompagnement, de transmission. Un lieu qui demandait autant d’engagement que mes pages. Et peut-être que c’est cela, au fond, qui m’a tenue : écrire ce roman pendant que je construisais autre chose. L’un nourrissait l’autre. Mais ce que je reconnais aussi, c’est ce mécanisme récurrent chez moi : ce blocage aux deux tiers. Comme si, à l’approche de la fin, quelque chose résistait. Terminer, c’est dire : voilà, c’est fini. C’est prêt. C’est à vous.Et cette étape-là me fait…